Eramet: le titre grimpe grâce à la Chine et à BofA
(CercleFinance.com) - L'action Eramet signe lundi la deuxième plus forte hausse de l'indice SBF 120 à la Bourse de Paris grâce aux mesures de relance annoncées par la Chine, qui profitent tout particulièrement aux valeurs issues du secteur minier.
La Chine a dévoilé lundi à l'occasion de la tenue du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) une série d'initiatives visant à relancer une croissance en panne depuis de longs mois.
L'objectif consiste à mettre en place une politique budgétaire "plus proactive" et une politique monétaire "modérément souple" l'année prochaine.
L'idée est également de renforcer les ajustements anticycliques non conventionnels, d'intensifier la coordination des différentes politiques et de rendre la réglementation macroéconomique plus prospective, plus ciblée et plus efficace.
"Le pays doit stimuler vigoureusement la consommation, améliorer l'efficacité des investissements et accroître la demande intérieure sur tous les fronts", a conclu la réunion.
Ces annonces profitent aux valeurs les plus sensibles à la Chine, à savoir les secteurs cycliques comme les métaux, les matières premières ou les groupes miniers.
Les titres Antofagasta (+4%), Rio Tinto (+4%), Thyssenkrupp (+3,5%) et Glencore (+3,4%) figurent ainsi parmi les plus fortes hausses de l'indice STOXX Europe 600 ce lundi.
"Alors que la croissance européenne est relativement atone, une stimulation de l'économie chinoise est la bienvenue et pourrait profiter à la zone euro par le biais des échanges commerciaux", réagit Alexandre Baradez, responsable de l'analyse marchés chez IG France.
A la Bourse de Paris, l'action Eramet grimpait de plus de 6% en milieu de journée.
Au-delà de l'effet positif bénéficiant au secteur minier dans son ensemble, le producteur français de manganèse, de nickel et lithium profite de propos favorables tenus par les analystes de Bank of America.
La banque d'affaires américaine, qui maintient sa recommandation d'achat et son objectif de cours de 100 euros sur le titre, dit voir une action "profondément sous-évaluée" ("deep value") dans une note diffusée dans la matinée.
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