Wall Street: accélère vers 21H45, Nvidia compense AMD

(CercleFinance.com) - La Bourse de New York s'est arrachée à la hausse au cours du dernier quart d'heure, c'est ainsi que le Nasdaq Composite a clôturé in extremis dans le vert de +0,2%.


Le Dow Jones finit au plus haut du jour à +0,7% (contre de la stabilité à l'ouverture) et le S&P500 a doublé ses gains de +0,2% à +0,4% entre 21H50 et 22H00.

Le Russell-2000 se détache nettement avec environ +1,1% et vient tester avec une précision de métronome la résistance des 2.316 au coup de cloche final.

Le Nasdaq-100 (+0,4%) a été freiné par les -7,3% d'Alphabet et les -6,3% d'AMD... mais c'est contrebalancé par les +5,3% de Nvidia (qui profite des déboires de son principal rival dans le domaine des "GPU") propulsant ce titre au-delà de la barre des 3.000Mds$ de "capi".

Globalement, les investisseurs sont parvenus à digérer des chiffres médiocres publiés en matinée (ISM des services, déficit commercial, créations d'emplois) et ont semblé soulagés par la trêve conclue entre les Etats-Unis d'un côté et le Canada et le Mexique de l'autre, mais cet accord partiel n'élimine pas les nombreuses inquiétudes du moment.

Par ailleurs, la fin de semaine s'annonce particulièrement chargée, entre les résultats d'Amazon jeudi soir et le rapport sur l'emploi américain prévu vendredi.

Après un mardi peu fertile en "stats", la séance de mercredi fut intense : la croissance du secteur des services a ralenti contre toute attente aux Etats-Unis en janvier, selon l'indice ISM du secteur qui est retombé à 52,8 le mois dernier, contre 54 en décembre, alors que les économistes l'attendaient en petite hausse à 54,1.

Le secteur privé aux Etats-Unis a créé 183.000 emplois en janvier selon l'enquête du cabinet ADP, soit 33.000 de plus qu'attendu, après 122.000 en décembre, un score qui était conforme aux attentes.

Autre chiffre guère rassurant, le déficit commercial des Etats-Unis s'est envolé de +24,7% à 98,4 milliards de dollars en décembre 2024, une soudaine dégradation qui provient d'un gonflement de 3,5% des importations américaines de biens et services et d'une contraction de 2,6% des exportations.

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