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CAC40: cale vers +1% malgré hausse 1% du Nasdaq avant Nvidia

(CercleFinance.com) - La bourse de Paris conserve une avance de +1% vers 8.
135Pts après avoir affiché jusqu'à +1,4% vers 8.170 ce midi : un niveau situé à moins de 1% du record absolu.
La bourse de Francfort fait bien mieux encore avec +1,9% vers 22.830 (+1,6% à présent), à 0,4% de son récent record du 18 février, dan le sillage de Siemens Energy.

Le CAC40 est tiré par les valeurs du luxe (Kering, LVMH +2%) et par les favorites de 2024 comme Schneider Electric (+3,1%) et St Gobain (+3,2%)... dans l'espoir que l'Allemagne se donne les moyens de relancer son économie, via des dépenses dans les infrastructures.

En revanche, les résultats de Stellantis (voir plus bas) sont sanctionnés : le titre cède près de 5%.
La confiance est globalement de retour sur les marchés à quelques heures de la publication des résultats, très attendus, de Nvidia aux Etats-Unis, peu après 22H (c'est le dernier des "7 Magnifiques" à publier ses comptes).

Mais Wall Street se montre un peu plus haussier au fil des minutes avec +0,5% pour le Dow Jones, +0,8% pour le S&P500 et +1,1% pour le Nasdaq (après 4 séances de repli consécutif) : une "bonne surprise" avec Nvidia permettrait -dans l'idéal- de rattraper le terrain perdu.

Dans les faits, ce sont surtout les perspectives fournies par le fabricant de puces qui seront les plus surveillées, les analystes voulant savoir si le groupe californien peut être à même de maintenir sa marge brute de plus de 75%, au moment où la concurrence s'intensifie nettement dans le secteur.

Sachant que Nvidia représente à lui seuil 8% de l'indice Nasdaq 100 et plus de 6% du S&P 500, ses performances devraient grandement influencer la cote au cours des prochains jours.

A en croire les professionnels, le marché des options prévoit une volatilité de 8,5% de son cours de Bourse à la hausse comme à la baisse, ce qui signifie que la réaction du marché sera probablement spectaculaire (mais quand des "publication" sont archi-attendues, cela se solde parfois par un "non-événement").
L'enthousiasme autour des valeurs liées à l'IA s'est quelque peu émoussé dernièrement, en raison de l'émergence inattendue de l'application chinoise à bas coûts DeepSeek et de rumeurs évoquant une révision à la baisse des investissements de Microsoft dans le domaine.

A l'agenda des indicateurs "macro" figuraient les chiffres des ventes de logements neufs et des stocks de pétrole hebdomadaires aux Etats-Unis.

Les ventes de logements individuels neufs ont chuté de 10,5% aux Etats-Unis en janvier, ce qui a eu pour effet de gonfler le stock de maisons et d'appartements à vendre, montrent des statistiques publiées vendredi par le Département du Commerce.
Les ventes de biens ont atteint 657.000 unités le mois dernier, contre 734.000 en décembre et 664.000 en janvier 2024, ce dernier chiffre faisant apparaître un repli de 1,1% d'une année sur l'autre.

A la fin du mois de janvier, le Département du Commerce dénombrait quelque 495.000 logements mis sur le marché, contre 488.000 fin décembre et 461.000 un an auparavant.
En dépit de la faiblesse apparente du marché de l'immobilier, le prix médian des logements neufs a continué d'augmenter pour s'établir à à 446.300 dollars, contre 415.000 le mois d'avant.
Le prix moyen, lui, s'est accru à 510.000 dollars contre 509.700 en décembre.: l'immobilier est de plu en plus intouchable pour une majorité d'américains.

Les données publiées par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) montrent que les stocks de pétrole brut aux Etats-Unis s'élevaient à 430,2 millions de barils lors de la semaine du 17 février signalant une baisse de 2,3 millions de barils par rapport à la semaine précédente.

L'agence précise par ailleurs que les stocks de produits distillés -incluant le fioul domestique- ont augmenté de 3,9 millions de barils tandis que les stocks d'essence ont augmenté de 0,4 million de barils, toujours par rapport à la semaine précédente.

Enfin, l'EIA précise que les raffineries ont fonctionné à 86,5% de leur capacité opérationnelle au cours de cette même semaine, avec une production moyenne de 9,2 millions de barils/jour.

Sur le marché des changes, l'euro recède une parti de ces gains et retombe sous les 1,05 face au dollar (-0,3% vers 1,0485) dans le sillage des statistiques décevantes des derniers jours, qui ont renforcé la perspective d'une action de la Fed.

D'après le baromètre FedWatch, les traders tablent désormais à une majorité de 53,7% sur une nouvelle baisse de taux en juin, contre 48,8% précédemment.

Le marché obligataire remonte en conséquence, le rendement des bons du Trésor à 10 ans s'établissent désormais sous la barre de 4,30% (inchangé ce mercredi), un plancher depuis plus de deux mois.

La tendance d'aversion pour le risque s'avère beaucoup moins évidente en Europe, où le rendement des Bunds allemands à 10 ans se détend plus modestement (-1,2Pt), à 2,44% tandis que l'OAT de même échéance s'établit à 3,1560% (-3,8Pts): le "spread" OAT/Bund retombe sous les 73Pts.

Avec la détente des taux, l'or se stabilise autour de 2.920$ l'once après ses nouveaux sommets établis lundi (et un trou d'air vers 2.898$ mardi soir).

Les cours pétroliers retombent après la publication des stocks américains. Le Brent de Mer du Nord cède -0,4% vers 72,8$ le baril.

Stellantis a annoncé ce matin avoir généré un chiffre d'affaires net de 156,9 milliards d'euros l'an dernier, en baisse de 17% par rapport à 2023 avec un bénéfice net en chute de 70% pour s'établir à 5,5 milliards d'euros sur l'exercice, la marge opérationnelle se trouvant divisée par 2.

Worldline publie un résultat net part du groupe (RNPG), sur une base normalisée, en baisse de 16,8% à 434 millions d'euros au titre de 2024, soit 1,53 euro par action, ainsi qu'un flux de trésorerie disponible en chute de 43,4% à 201 millions.

Danone publie au titre de 2024 un BNPA courant en progression de 2,5% à 3,63 euros, avec une marge opérationnelle courante en hausse de 39 points de base à 13%, "tout en réinvestissant continuellement dans la croissance future".

Enfin, Interparfums dévoile un résultat net part du groupe (RNPG) en progression de 10% à 129,9 millions d'euros pour 2024, ainsi qu'une marge opérationnelle courante quasi-stable (+0,1 point) à 20,2% pour un chiffre d'affaires en croissance de 10% à 880,5 millions.

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