CAC40: reste lourd, le Nasdaq est plombé par -3,5% de Nvidia
(CercleFinance.com) - Le CAC40 (-0,7% vers 8.
090) traverse ce jeudi une zone de turbulence avec pas mal d'instabilité et la multiplication d'écarts intraday supérieurs à 10% ("FOMO" d'un côté, ventes à tout prix de l'autre).
En repli de -0,8% après 45 minutes de cotations ce matin, la bourse de Paris s'était nettement redressée à l'heure du déjeuner et ne cédait plus que -0,2 à -0,3%... comme si la mise en place de tarifs douaniers de 25% sur les produits européens importés aux Etats Unis (annonce faite par Donald Trump mercredi vers 18H30) constituait une sorte de "fait accompli"... ou le signal que les négociations commerciales transatlantiques vont vraiment débuter.
Le CAC40 est pénalisée par Publicis (-4,2%) et Stellantis (-5,6% vers 12,2E), tandis que Engie se distingue (+5,5%) après ses résultats... et Thalès avec +1,5% bat un nouveau record vers 193E.
L'Euro-Stoxx50 qui perdait plus de 1% vers 9H45 lâche -1,1%, plombé par le DAX (-1,2%) car tout le monde a bien compris depuis le 1er mandant de Trump que l'automobile et la chimie allemande sont visés.
Mais l'embellie s'est évanouie à l'heure du café et les indices évoluent à proximité des plus bas du jour.
A Wall Street, les indices évoluent en ordre dispersé avec un grand écart entre le Dow Jones (+0,8%) et le Nasdaq (-0,7% avec -3,5% sur Nvidia), le S&P500 étant inchangé.
Hier soir, les investisseurs ont scruté avec attention les résultats de Nvidia dont le bénéfice par action (BPA) est ressorti à 0,89 dollar pour le 4e trimestre, dépassant largement le consensus (0,84 dollar).
Le concepteur de processeurs graphiques a généré un chiffre d'affaires de 39,3 milliards de dollars, ce qui correspond à un bond de 78% de son activité d'une année sur l'autre.
Autre chiffre attendu, le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis est confirmé 2,3% en rythme annualisé au quatrième trimestre 2024, selon le Département du Commerce, le ralentissement sensible de la croissance est sensible par rapport au taux de 3,1% observé au troisième trimestre.
C'est principalement attribuable à la baisse de l'investissement et des exportations, qui a été partiellement contrebalancée par une accélération des dépenses de consommation.
Le Département du Travail annonce avoir enregistré 242.000 nouvelles inscriptions aux allocations chômage aux Etats-Unis la semaine du 17 février, un chiffre en hausse de 22.000 par rapport à la semaine précédente - dont le chiffre avait été revu à la hausse, passant de 219.000 à 220.000.
La moyenne mobile sur quatre semaines -plus représentative de la tendance de fond- est quant à elle ressortie à 224.000 en hausse de 8.500 par rapport à celle de la semaine précédente.
Des chiffres étaient également attendus en Europe : l'indicateur du sentiment économique (ESI) a augmenté en février, à la fois dans l'Union européenne (+1,1 point à 97,1) et dans la zone euro (+1 point à 96,3), selon les résultats de l'enquête mensuelle conduite par la Commission européenne.
L'amélioration dans l'UE repose sur une confiance plus forte dans l'industrie et chez les ménages, tandis qu'elle a reculé dans la construction, est restée à peu près inchangée dans le commerce de détail et est demeurée stable dans les services.
L'indicateur des attentes en matière d'emploi (IEE) a baissé dans les deux zones (UE : -1,2 point à 98,1, zone euro : -1,5 point à 97,0). Les deux indicateurs obtiennent ainsi des résultats inférieurs à leur moyenne à long terme de 100.
Mais les perspectives pourraient s'assombrir avec l'annonce des mesures protectionnistes US, ce qui alimente les craintes d'une guerre commerciale entre les Etats-Unis et l'Europe susceptible de peser sur la croissance économique mondiale.
A ce titre, la courbe des rendements obligataires américains à trois mois et dix ans s'est inversée hier (les maturités courtes redevenant plus rémunératrices que le "long"), signe que la première économie mondiale pourrait se diriger vers une récession.
Cette inversion se confirme ce jeudi avec des Treasuries à trois mois (4,31%) mieux rémunéré que le dix ans (4,294%)... mais l'écart se resserre de 3,5Pts puisque le "10 ans" affichait 4,26% la veille.
Ce phénomène est considéré par de nombreux économistes à commencer par ceux de la Fed - comme un signe avant-coureur de récession.
En Europe, les marchés obligataires apparaissent figés avec des écarts inférieurs à 0,5Pt sur les OAT (3,15%), à -1,5Pt sur les Bunds (2,423%) et les BTP italiens sont stables.
Sur le marché des changes, l'euro recule nettement (-0,5%) vers 1,0435 face au dollar après les sanctions annoncées par le président américain des produits importés d'Europe.
Les cambistes relativisent cependant la menace de Trump, qui s'est abstenu de communiquer une date d'application pour ses nouveaux droits de douane, qu'il utilise souvent comme un levier afin de négocier sur d'autres sujets.
Dans l'actualité des sociétés tricolores, Engie indique relever son objectif de résultat net récurrent part du groupe (RNRPG) pour 2025 à entre 4,4 et cinq milliards d'euros, ainsi que celui d'EBIT hors nucléaire à entre huit et neuf milliards. Pour l'année 2024, Engie publie un RNRPG en croissance de 85,9% à 4,1 milliards d'euros,
Technip Energies (+10% et nouveau record vers 20E) fait part d'un résultat par action (BPA) en hausse de 33% à 2,16 euros au titre de 2024, ainsi que d'un EBITDA récurrent en croissance de 13% à 608 millions d'euros, soit une marge en retrait de 0,1 point à 8,9%.
Sopra Steria (-12%) dévoile un résultat net part du groupe (RNPG) en augmentation de 36,6% à 251 millions d'euros pour 2024, avec une marge opérationnelle d'activité en progression de 3% à 564,7 millions, soit un taux de marge de 9,8% (+0,4 point par rapport à 2023).
Enfin, AXA dévoile au titre de 2024 un résultat net en augmentation de 11% à 7,9 milliards d'euros, reflétant la hausse du résultat opérationnel de 7% à 8,1 milliards pour un total des primes brutes émises et des autres revenus accru de 8% à 110,3 milliards.et BTP italiens.
Sur le marché des changes, l'euro recule nettement (-0,5%) vers 1,0435 face au dollar après les sanctions annoncées par le président américain des produits importés d'Europe.
Les cambistes relativisent cependant la menace de Trump, qui s'est abstenu de communiquer une date d'application pour ses nouveaux droits de douane, qu'il utilise souvent comme un levier afin de négocier sur d'autres sujets.
Dans l'actualité des sociétés tricolores, Engie indique relever son objectif de résultat net récurrent part du groupe (RNRPG) pour 2025 à entre 4,4 et cinq milliards d'euros, ainsi que celui d'EBIT hors nucléaire à entre huit et neuf milliards. Pour l'année 2024, Engie publie un RNRPG en croissance de 85,9% à 4,1 milliards d'euros,
Technip Energies (+10% et nouveau record vers 20E) fait part d'un résultat par action (BPA) en hausse de 33% à 2,16 euros au titre de 2024, ainsi que d'un EBITDA récurrent en croissance de 13% à 608 millions d'euros, soit une marge en retrait de 0,1 point à 8,9%.
Sopra Steria (-12%) dévoile un résultat net part du groupe (RNPG) en augmentation de 36,6% à 251 millions d'euros pour 2024, avec une marge opérationnelle d'activité en progression de 3% à 564,7 millions, soit un taux de marge de 9,8% (+0,4 point par rapport à 2023).
Enfin, AXA dévoile au titre de 2024 un résultat net en augmentation de 11% à 7,9 milliards d'euros, reflétant la hausse du résultat opérationnel de 7% à 8,1 milliards pour un total des primes brutes émises et des autres revenus accru de 8% à 110,3 milliards.
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